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jeudi 7 décembre 2017

Les documents comptables à exploiter par l'audit interne




La comptabilité source d'informations pour l'auditeur interne
La comptabilité est une source d’informations des plus intéressantes pour l’auditeur interne en recensant toutes les opérations économiques de l’organisation. En outre, les données comptables sont contrôlées au moins annuellement par une autorité indépendante, à savoir le commissaire aux comptes. Il serait donc dommage pour l’audit interne de se priver de l’information comptable pour préparer ses missions ou encore pour mettre en œuvre des points de contrôle. Néanmoins, son caractère totalisant fait de la comptabilité une matière première nécessitant quelques savoirs à son sujet pour être exploitée. L’utiliser oblige à connaître dans les grandes lignes les principes qui la régissent, les techniques qui la matérialisent, l’organisation qui l’encadre, les outils qui l’appuient, et enfin la production qu’elle génère. Sur ce dernier point, on trouvera les éléments qui à la fois sont des étapes pour l’établissement des comptes annuels et des documents retraçant tous les enregistrements comptables. Autant dire qu’il s’agit là d’un vivier d’informations idoine pour l’auditeur.

Les documents comptables exploitables par l'auditeur interne
Les documents comptables dont peut disposer l’audit interne et l’intérêt de chacun pour la réalisation de sa mission sont les suivants :

  • le livre-journal : toute opération économique concernant l’organisation est enregistrée dans un livre-journal. Ce document reprend l’ensemble des flux comptabilisés et sert à l’établissement du bilan et du compte de résultat. Il existe un livre-journal par grande catégorie d’opérations dont les principales sont les suivantes : achat, vente, immobilisation, paie. L’audit interne peut donc, à partir d’un journal, procéder à un échantillonnage en sélectionnant plusieurs opérations selon les objectifs de sa mission ;
  • le grand livre : tout mouvement comptable, débiteur ou créditeur, est intégré au grand livre du compte qu’il concerne. L’histoire de chaque compte est ainsi retracée dans un état unique et individualisé. A partir des grand livres, l’audit interne peut parfaire sa connaissance d’un process à la lecture des mouvements comptables qu’il a généré ;
  • la balance générale : les soldes de chaque compte sont consignés dans la balance générale. Sur base de cet état synthétique, il est très aisé pour l’auditeur interne de procéder à une revue analytique entre deux périodes. Avec la balance générale, il est possible d’identifier des évolutions qui alimenteront la compréhension des activités auditées ou le cas échéant de détecter des variations atypiques justifiant une orientation des contrôles d’audit ;
  • la balance auxiliaire : les opérations réalisées entre l’organisation et les tiers sont consultables à partir de la balance auxiliaire. Celle-ci d’ailleurs est disponible par type de tiers, comme les clients ou les fournisseurs. Cette vision présente un intérêt pour l’audit interne. Elle facilite le recensement des tiers dont le volume d’affaires traitées avec l’organisation est le plus élevé. La balance auxiliaire permet également de constater l’absence de flux comptable pour un tiers. Ces renseignements sont de nature à affiner les travaux de l’audit interne.


L’obligation pour une organisation de produire des données comptables et de les faire contrôler par un acteur indépendant représente un atout pour l’audit. Cet impératif réglementaire est constitutif d’informations de qualité du fait des exigences requises à leur propos en matière d’exhaustivité et de véracité. Cependant, sans maîtrise la comptabilité est très vite inexploitable, voire à l’origine d’erreur d’interprétation. Elle est comme un vaste territoire dont l’espace permettrait tous les déplacements mais où sans boussole il serait très facile de s’y perdre. Il est ainsi indispensable pour l’auditeur interne de connaître les balises que sont les documents comptables afin d’emprunter des chemins en apparence ardus mais néanmoins riches d’enseignement.



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3 commentaires:

  1. c'est faut l'auditeur interne né pas un opérationnel, il participe pas a l'élaboration de la comptabilité ni au contrôle de cette dernière, les normes de IAA institute of internal auditors, interdit cela il faut impérativement un auditeur externe a la société pour certifier les comptes.

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    1. Avez-vou au moins lu le document? L'audit interne contrôle la fiabilité de l'information financière pour s'assurer de la protection du patrimoine de l'organisation. A ce titre, il doit contrôler la comptabilité. Cela permet de s'assurer par exemple que toutes les opérations ayant une incidence financière sont dument enregistrés (contrôle de 3ème niveau).

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